LE TOURMALET PAR LUZ-SAINT-SAUVEUR

Ascensionnez le célèbre col d’Aubisque par son versant le plus raide, celui de la vallée d’Ossau. Ce col a été franchi pour la première fois par le Tour de France en 1910, lors de la célèbre étape Luchon-Bayonne. L’itinéraire qui vous mène jusqu’à Laruns vous conduit de la Bigorre au Béarn par de petites et splendides routes de piémont. La montée sera récompensée par la splendide vue depuis le col et la traversée du cirque du Litor. La descente vous fera découvrir la vallée sauvage d’Arbéost où la tradition fromagère saura vous arrêter ! Une boucle d’exception, entre paysages de piémont et haute montagne, pour une sortie musclée.

Type d’itinéraire : Cyclotouriste
Durée : 2h00
Distance : 19 km
Niveau : Très difficile
Départ : Luz-Saint-Sauveur
Arrivée : Sainte-Marie
Altitude minimale : 711 m.
Altitude maximale : 2115 m.

Situation : Situé à 2115 mètres d’altitude, le col du Tourmalet est le plus haut col routier des Pyrénées situé entièrement en France. Il est dominé par l’imposant Pic du Midi de Bigorre (2877 m).

Balisage : Jalonnement kilométrique

Recommandations : Période conseillée : de juin à novembre
Se renseigner sur les conditions d’ouverture et de fermeture du col.
Jalonnement kilométrique de Luz Saint-Sauveur jusqu’en haut du col.
Possibilité d’emprunter la Voie Laurent Fignon, dédiée aux vélos, dans le sens de la montée à partir du Pont de la Gaubie.

Remarques : Passage entre les Vallées des Gaves ou le Pays Toy et la vallée de Bagnères de Bigorre du Haut Adour, parcouru depuis longtemps par les bergers, les pèlerins ou les colporteurs, le col du Tourmalet est franchi en 1088 par Béatrix Ire de Bigorre, qui part de Bagnères percevoir des impôts à Barèges. Le col obtient ensuite ses lettres de noblesse en 1675, date où Madame de Maintenon (1635-1719) et le duc du Maine enfant le franchissent pour la première fois pour aller « prendre les eaux » à Barèges. À la suite de ce trajet, le chemin est aménagé en 1688 et la route construite en 1730.

Sur le Tour de France 1913, Eugène Christophe est renversé par une voiture suiveuse dans la descente du col. Sa fourche est alors cassée. Le règlement lui interdisant toute assistance pendant la course, il fait 14 kilomètres à pied, vélo sur l’épaule pour rejoindre Saint-Marie de Campan. Là, dans une forge, au nom du principe d’autonomie, il répare lui-même sa fourche. L’incident donne quatre heures d’avance aux premiers et tous les rêves de victoire s’envolent pour Eugène Christophe, mais il entre définitivement dans la légende.